jeudi 8 février 2007

mercredi 7 février 2007

A song, a day. 07/02/2007

Mahmoud Ahmed - Yeger Mèmèkatesh


Ben, oui. Mardi, c'était soirée pour Le Club. Thème : Afrique. Et plein de belles découvertes (la kora du Guru, les guitares de Boogie, le gamin-j'ai-qu-une-corde-mais-je-suis-un-génie de The Hostess, l'héritier de Fela...). Parmi elles, deux morceaux stupéfiants dénichés par Bughead et Mr. B. sur des compil' non moins excellentes. Ethiopiques, ça s'appelle (y en a déjà 21 volumes il me semble, sur l'âge d'or de la musique éthiopienne : QUE DU BON !) Une vraie révélation, ces morceaux. Alors song of the day : "Yeger Mèmèkatesh".

Imaginez l'Afrique et le Moyen-Orient qui se rencontrent dans un titre tout à la fois dansant et mélancolique. De la tristesse pour danser. Les pieds et les hanches en mouvement, l'âme qui flotte au-dessus. Et des nappes de jazz qui viennent se mélanger à tout ça, enflammées par une voix brûlante qui semble venir du plus profond d'un chanteur incandescent...

Repère :
Je vais essayer de me souvenir de ce qu'a expliqué Mr B. (tu me corriges si je me trompe). Un jour d'enregistrement, dans le studio (comme dans toutes les histoires rock), l'orchestre est embêté : le chanteur est malade. Pas moyen d'enregistrer. Et un jeune homme, qui n'a bien sûr rien à voir avec la musique, s'en vient à passer par là. C'est Mahmoud Ahmed. On lui demande de poser sa voix sur les musiques de l'orchestre. Et là, c'est la révélation. Ce gars-là a quelque chose. Tant et si bien qu'un volume entier d'Ethiopique lui sera d'ailleurs consacré. Mahmoud Ahmed marque vraiment la musique ethiopienne de son empreinte pendant un âge d'or (entre 1969 et 1978). Chanteur au charisme fait pour la scène et à la voix hypnotique, il vocalise sur des rythmes répétitifs et des cuivres mélancoliques. On dirait quasiment des chants sacrés. En France, un album sorti en 1986 sur Crammed World, Erè mèla mèla, lui donnera une reconnaissance critique indéfectible de ce côté-ci de la méditerranée. Tout le catalogue de Mahmoud Ahmed se retrouve maintenant sur Buda. A découvrir absolument, comme dirait Diabologum.

#19 - LE CLUB - METAL - 4ème Partie (2006-2007) (1h00)


Emission consacrée au METAL, 4ème partie (2006-2007), enregistrée en Février 2007. Présentée par Guru et E-Girl. Au programme le Metalcore, Gothic metal, Symphonic metal, Doom drone, Post metal, Folk metal... ( Killswitch Engage, Paradise Lost, Therion, Sunn O))), Isis, Mago de Oz, Mastodon, Queens of the stone age) theclubhostess@yahoo.fr.

Ca fait du bien d'enregistrer une émission de nouveau !
Prochains Podcasts en chantier : HARDCORE, PROG, des artistes à (re)découvrir ...

Télécharger l'émission Métal 4 ici :

L' écouter sur Podomatic ici :

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dimanche 4 février 2007

A song, a day. 30/01/2007

Point B - "After burns"

Des jours et des jours que je me passe le disque en boucle. Sortie il ya bientôt un an, la compilation mixée à quatre mains par Chloé et Ivan Smagghe ne rassemblait que du très bon. Après l'avoir écoutée beaucoup, je l'avais laissée se reposer sur une étagère... Jusqu'à ces derniers jours ! Par hasard, j'ai reglissé le disque dans ma platine, et pfff, la grosse claque. Un vrai bon mix, parfois barré mais surtout plein de finesse. Fluide sans être linéaire. Choisir un morceau est une gageure mais After burns qui clôt presque la compil (l'ultime track décochant un dernier sursaut épileptique) par une ambiance onirique est grandiose. On dirait presque du Boards of Canada. Addict i am !

Repère :
La compil', c'est the dysfonctionnal family mixée par l'excellente (c'est rien de le dire !) djette parisienne Chloé et le taciturne Ivan Smagghe, moitié de Black Strobe entre autres. Tout ça sur Kill the Dj.
Point B aka Richard Bultitude a sorti quelques prods chez les anglais d'Orson Records ou sur Erratica (son propre label ?) entre autres, dans une veine electronica mélodique qui louche sur Autechre ou Lusine. A la fois pour l'écoute at home, et pour celle sur le dancefloor. Pour le moment, ça a l'air relativement confidentiel, mais il faut garder un oeil sur le monsieur !

A song, a day. 29/01/2007.

Le voyage de Noz - "Attache-moi"

Je découpe le chou pour la salade et là je me surprends à chanter :

"les innocents d'hier se réveillent incendiaires"

DAMNED, mais c'est les Noz, ça ! Et d'un coup, l'envie me prend de me réécouter le vieil album d'où est issu le morceau. Disque tellement écouté et ré-écouté que je peux tout chanter, la voix, les guitares, la basse, les chordes, les cuivres, les choeurs, tout ! J'attrappe donc mon diskman. A la première seconde, je me retrouve de nouveau basculée dans cet univers, la gorge prise. Je récite avec Stéphane " "Arceïstneumi Awasilnt", ce n'est pas du fourchelant ou autre langue inconnue, non, c'est la bande enregistrée à l'envers. Si vous la repassez à l'endroit, vous découvrirez un message. Seuls les vrais fans ont trouvé. J'en suis ! Et puis voilà, j'avais oublié la mélodie accrocheuse d'Attache-moi (pourtant un de mes morceaux préférés). Song of the day haut la main !


Repère :

Noz est un groupe lyonnais, on va dire pop-rock, autrefois appelé le Voyage de Noz et qui existe depuis 1986. Après un premier opus auto-produit (Opéra, 1989) qui rassemblait les influences de Marc Seberg, Cure et Lautréamont, les Noz sortent l'album Le signe (1992), foisonnant d'inventivité et d'arrangements. Toujours autoproduit, le groupe a pourtant une foule de fans qui le suivent partout dans la région Rhône-Alpes et même à Paris. Deux albums studio (dont l'excellent Exit I) et un double live plus tard, le combo se mue en Noz pour se tourner vers des rivages plus épurés et accessibles. De là naîtra l'ingénieux L'homme le plus heureux du monde, l'un de leurs meilleurs opus à ce jour. Dernier album en date : Tout doit disparaître (2006).

samedi 3 février 2007

TOP 2006 de The H°° ( il est encore temps? )

1 ) CAT POWER - The Greatest
( Quand Dusty Springfield a fait son Dusty in memphis en 1969, j'y étais pas, mais j'étais là pour celui ci. je l'ai même acheté en vinyl, pour la postérité )
2 ) MIDLAKE - The trials of van occupanther
( plus je l'ai écouté, plus j'ai décollé. leurs voix entremêlées m'ont carrément chavirées )
3 ) THE SPINTO BAND - Nice and nicely done
( déjà en album on dansait sur place, en concert on a pris un coup de vieux -ou de jeune- )
4 ) THOMAS DYBDHAL - Science
( pas spécialement celui là, plutôt ceux d'avant, mais c'est un de mes coups de coeur sérieux de cet année ce barbu. pour la finesse du point. y a de la soul qui se cache chez ce type)

5 ) TV ON THE RADIO - return to the cookie mountain
( concert survoltant à l'ubu, encore. chamboulée . collé la grande affiche dans le bureau. )
6 ) JOAN AS POLICE WOMAN - real life
( j'attendais ce disque de pied ferme. très classique en fait, un peu inégal, mais quelques perles)
7 ) PETER VON POEHL - Going to where the tea trees are
( découvert toute fin d'année, raté au trans, vu sur France 4 en live. un album que j'arrête pas d'offrir depuis)
8 ) THE RACONTEURS - Broken boys soldiers
( le plus efficace de l'année pour la voiture )
9 ) BEIRUT - Gulag orkestar
( merci la Bibliothèque d'avoir éteint toutes les lumières pour nous faire sortir plus vite, je l'ai pris quasi au hasard. Une claque de Plein Est. quand on pense qu'il est américain...)
10 ) HOT CHIP - The warning
( nouvel album attendu, y ai pas cru au début, et puis si, c'était vrai, la 2ème écoute : rien à voir)