jeudi 16 août 2007

La route du rock 15/08/07

Ca commence à la maison, par la préparation. Deuxième année où l'habitation est à moins d'un quart d'heure, je décide de partir relativement tard par rapport aux années précédentes, ça me permet de manger avant, je n'aurais pas à choisir entre les frites et les pizzas. Désolé François, pour moi c'est pas de consommations sur place, juste un coca payé par Arnaud, très ponctuel, 18h30. On décolle 10 mn plus tard et on se gare, comme d'hab, dans le bled d'à côté, Chateauneuf. Il faut faire tout le tour à cause de l'entrée VIP de mes couilles et là surprise: deux bonnes files qui se dessinent derrière un car: c'est là qu'on installe les bracelets, juste à l'entrée, contrairement à ce qu'on connaissait. Résultat: 20 mn pour avoir le sésame aux couleurs des héros du soir.
Et Elvis commence à l'heure, on manque le début. (Bon anniversaire au fait).
Je manque aussi le reste car je tombe sur Guilhem, l'animateur en chef d'indéstructures, l'émission sur les labels indés de RCR, toujours aussi gentil et toujours aussi bavard. Me parle entre autres du festival qu'il a monté sur Rennes, Top of the folk. S'en ira ensuite pour faire les interviews des groupes.
J'entends quand même trois titres de Mr Perkins. Oui c'est bien, oui c'est vrai Arnaud c'est du réchauffé.Non Guilhem, je n'entends pas de Bob Marley dedans mais je te fais confiance. (le morceau en do sol, j'ai pas vu).
Ensuite Herman Düne. Ca fait des années que Magic! en fait des tartines alors pourquoi pas ? Ben parce que. Parce que moins bien que Calexico, moins bien que les Flying Burritos Brothers, moins bien... Et puis les dédicaces, ça va 5 mn. Pas la peine d'avoir un francophone pour qu'il soit juste longuet.
Ensuite ?
The National. Comme expliqué plusieurs fois aux copains, la réécoute de Alligator l'après-midi même me met le doute en tête sur la pertinence du lieu pour produire cette musique. Intimiste sous la flotte en plein air en Bretagne ? Ben en fait, comment dire ? Ils effacent la différence que font les anglo-saxons d'habitude entre pop et rock ? Disons qu'ils la jouent à l'énergie et au bruit, ce que je n'avais pas du tout imaginé.
Et puis surtout qu'ils sont absolument bons. Ca fait deux ans que je connais et que j'adore la voix de Matt Berninger. Là je le découvre tout serré quand il braille. Je pensais à un crooner revenu de beaucoup. Je vois un fêlé, mais pas au sens timbré, au sens de "y a quelques chose d'un peu cassé dans le dedans". Et encore plus beau dans les graves que tout ce que j'avais pu attendre.
Plus les deux orfèvres aux guitares (dans le bruit aussi donc), et demi avec le tromboniste. Plus le meilleur batteur de groupes de pop que j'ai jamais vu (tout simplement incroyable ce type-là, jamais focalisé comme ça sur le gars aux futs dans ce genre de musique). Etre capable de produire ça, cette beauté, cette justesse, ces équilibres, cette force, avec le vent, devant un public clairsemé d'imperméables, il faut au moins être de New York. C'est là que sont les meilleurs groupes du monde.
Content de reconnaître des morceaux, content de découvrir les autres, content, content ...
Après ? Art Brut. Un grand bavard qui faisait plus mince avec sa veste (tiens faudra que j'essaye) accompagné d'une bouillabaisse. Paraît qu'on trouve des recettes avec plus de 40 poissons. Je vais m'assoir.
Donc je tiens jusqu'à the Go! Team, que j'ai très envie de voir pour cause de bon souvenir à la télé. Mais Cendrillon se transforme. Ou comment avoir au troisième morceau CSS avec un jour d'avance. Je me casse.
Dodo, réveil à 7h30, Rennes à gagné contre Saint-Etienne. Je sors Mellon Collie.

2 commentaires:

Mister B a dit…

Quelle rapidité ! J'ai posté ma version sur le forum comme ça vous pouvez jouer au jeu des 7 erreurs.

The Guru a dit…

ha ben oui mais tu veux pas mettre ici aussi ?