samedi 12 janvier 2008

A few songs for a season : la maison de mon rêve Coco Rosie

Image Hosted by ImageShack.us

En ces temps divers et de nerfs en pelotes de laine facilement emmêlées me vient l'envie de me lover dans la tendresse d'un petit cadeau-souvenir pas si lointain. Cocon d'une autre soie que celle de la nativité qui me réchauffe le cou... Coco Rosie, la maison de mon rêve, où il fait bon s'enfoncer, comme dans un canapé cosy et dodu, avec une couverture magique et - idéalement - une main amoureuse qui vous joue dans les cheveux. Il paraît que c'est le premier album de ces soeurs, enregistré dans un appartement, ça tombe bien pour être au chaud. Mais inclassable, et onirique... alors suivez-moi en rêve pour ce vrai jour de décembre dernier où j'ai roulé dans un brouillard sans nom dans la campagne improbable entre le gros chêne et la saisonnais, où j'étais - incroyablement - seule (fi de mes filles pour un peu plus d'une heure), et où la route filait à vitesse de coton entre les talus à peine vus déjà disparus. Sur le parebrise, je distinguais nettement - ne riez pas - les pauvres photons qui ne savaient plus sur quel pied danser tellement la lumière était confuse, où bien étaient-ce des éclats des petits bruits d'eau et de métal quotidien des demoiselles de la blanche montagne ? Des anges terribles poudraient de sucre ma déjà pauvre lisibilité des lieux, j'ai manqué de repères par trois fois, m'obligeant à d'acrobatiques et incertains demi-tours dans des boues de chemins mais prolongeant sans fin la grâce du moment, magique et effrayant, où le disque reprend sans manipulation aucune, où l'on se demande si l'on va sortir en un seul morceau de ce candyland hypnotique... J'y parvins finalement, presque déçue de remettre les pieds sur terre...
Mais maintenant, essayons, ledit dodu canapé, la couverture, le disque dans la machine, et peut-être pourquoi pas un fondant au chocolat, une douce infusion et du nougat moelleux, et puis quelqu'un juste à côté, et parlons gentiment de sujets divers...
- d'aucuns trouveront cette chronique peu mélomane... qu'ils se mêlent d'autres mannes et ne fassent pas d'indigestion.

6 commentaires:

BrightEyedMum a dit…

Ah au fait, les amis, je crois bien que pour l'instant, seules E-girl and myself pouvons nous targuer de mériter un petit cadeau... et vous aurez des gages ??? C'était avant le 15, non ?

Anonyme a dit…

J'y étais moi dans le coton moelleux en lisant ta chronique, n'hésites pas à nous en mitonner d'autres...:))
Le 15 c est pas passé encore !

Electro Girl a dit…

MERCI MERCI !!!

Ca donne tout autant envie de se plonger dans la brume cotonneuse que dans le disque... Et comme j'aime le brouillard et son apesanteur, je devrais me trouver bien dans cet album, d'autant plus si j'y entends tes mots...

Merci pour tes souffles plein d'airs et de fumée d'hiver. j'en ai bien plus à dire, mais chuttt, les couvertures magiques n'attendent pas.

et si je peux me permettre, elle ne pourrait être plus mélomane, cette chronique...

BrightEyedMum a dit…

:-D
Oui, je sais que c'est pas encore passé le 15, mais ça vient vite, non ? Cela dit, le Guru de mon coeur m'a dit qu'en fait c'était un parcours qu'il fallait poster, donc, chuis pas dedans, j'aurai certainement un gage aussi...

The Guru a dit…

Je t'aime.

BrightEyedMum a dit…

C'est ça mon gage ??? :-)))))