lundi 7 décembre 2009

TRANSMUSICALES 2009 - Jeudi 03 Décembre 2009 - Boogie Man

Et voilà, c'est reparti pour une nouvelle édition des Transmusicales !

Je me suis décidé au dernier moment pour la soirée du jeudi, à la fois pour le plaisir de retourner au Liberté, mais aussi et surtout pour voir le premier groupe qui tournait en boucle sur mon ordi depuis une semaine.

J'arrive très tôt pour ne pas rater le premier concert, et première bonne surprise, on passe par le Village, où se situent aussi les bars et stands de restauration.
Je chope une petite binouze coupé à l'eau, et je m'aperçois assez rapidement que l'on risque de passer une bonne partie des Trans à attendre son demi (il n'y a pourtant pas grand monde à cette heure, mais le remplacement du système ticket par de vieilles caisses enregistreuses allait mettre nos nerfs à rude épreuve...).

Je file enfin dans la grande salle du Liberté : alors que dire, c'est tout beau, tout propre, tout neuf, on circule plutôt facilement dans le hall d'entrée, mais dans l'ensemble, la structure est la même.
Le son est bon mais les points noirs subsistent :
- 0n ne voit toujours rien des gradins de côté.
- L'accès au Liberté haut (euh, pardon... Liberté l'Etage, ça a dû cogiter dur pour trouver un nom pareil...) est toujours engorgé (4 portes, deux pour la salle, deux pour les toilettes, ça fait un chassé-croisé pénible, surtout quand tu te plantes).

Direction Liberté Bas, où The Whitest Boy Alive viennent de commencer. Le nouveau projet du norvégien Erlend Oye me titillait les oreilles depuis une bonne semaine : en épluchant la programmation, je me suis retrouvé scotché sur leur Myspace.
Donc je vais manquer d'objectivité sur le coup : j'ai trouvé ça vraiment sympa en concert, même si le reproche qu'on peut le faire est d'avoir joué l'album, sans apporter grand chose de plus en live.
Les mélodies t'accrochent tout de suite, un clavier qui sonne eighties, sans tomber dans la caricature, mais complètement assumé quand même, des références évidentes (Daft Punk, Artics Monkeys, Julie Piétri...).
Quelques moments sympas de live (tout le groupe en « arrêt sur image », et surtout le grand chanteur se lançant dans une danse digne du Grand Guru, c'est-à-dire tout en hanches !).
Le public réagit plutôt bien, il faut dire qu'ils ont la tâche ingrate de débuter...
Ca n'est pas le concert des Trans, mais c'est la révélation des Trans (en ce qui me concerne, bien évidemment !).

J'enchaine directement au Liberté Haut avec 78 RPM selector, qui ne m'avait pas fait grande impression l'année dernière en ouverture de The Residents. Mais cette année il y a avec eux Ezra, beatboxer qui m'avait fait forte impression en 2006.
Bon, c'est assez conceptuel, je ne capte pas tout, mais c'est captivant, surtout lorsque le performer Olaf Odgari au regard plus qu'inquiétant, et le virtuose Ezra s'associent. C'est très tribal, Olaf danse sur les basses vocales inouïes d'Ezra, difficile de décrire le truc.
Le problème, c'est les interludes jazz des années 20, c'est long, ça casse le rythme, et surtout ça n'apporte pas grand-chose.
A ranger du côté des inclassables.

Je file me chercher un demi (vu le temps d'attente, ce sera finalement une pinte..), et j'arrive pour la fin de VV Brown. C'est carré, ça joue bien, la chanteuse assure, mais ça ne me fait rien du tout. Beaucoup d'arrangements (trop peut-être...), je décroche un peu avant la fin pour allez voir Beast au Liberté Haut.

Coup de bol, j'ai su après coup qu'un bon paquet de gens n'avaient pas pu rentrer, faute de place.
Le souci c'est que pendant tout le concert de Beast (1 heure), il n'y avait rien au Liberté Bas : 6000 personnes et une salle de 800 places, y'a comme un souci...
Alors je me suis donc retrouvé un peu par hasard au Liberté Haut, et je me suis ramassé une bonne claque ! La prestation du groupe est excellente, une grosse énergie mais bien canalisée, avec une voix et une présence incroyable de Betty Bonifassi (ex-chanteuse de Champion, qu'on avait raté en 2005, je crois).
La salle est parfaite pour ce genre de concert avec une scène relativement petite et un son excellent (sans bouchons, s'il-vous-plait !).
C'est un mélange de rock énervé et de hip-hop, ça me faisait penser à Rage against the machine, l'urgence en moins (je me comprends...).
Ils avaient l'air d'être heureux d'être là, et nous aussi ! Avec en final un gospel réinventé, parfait pour clore cet excellent concert. Je suis curieux d'écouter ça sur album.

A nouveau la galère pour saisir une bière (avec l'aide d'un père d'élève), et je rejoins les adorables voisines pour écouter un petit bout d'Abraham Inc. Le mélange (assez improbable sur papier) de musique ashkénaze, de funk et de hip-hop fonctionne parfaitement.

On file faire un tour au Liberté Haut, avec DJ Sandra, une adorable poupée russe, toute sereine derrière ses platines.

Mais il est temps de rentrer, boulot demain et surtout deux soirées au Parc Expo dans la foulée !

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