samedi 23 février 2008

Route du R : collection hiver

L'année dernière, je suis allé tranquillou et je me suis fait bouler, complet.
Cette année je m'y suis pris plus tôt, avec le pass 2 jours mais c'est à l'entrée de l'Omnibus qu'ils ne sont pas très doués. On poireaute, on attend, on patiente. Et quand ils ouvrent les portes, ils mettent 10 bonnes minutes à comprendre la billetterie et à se dire qu'ils pourraient nous mettre les pass au lieu de nous faire faire une file qui bloque l'entrée, malgré les gus à qui il faut expliquer qu'on va nous mettre un bracelet alors qu'ils veulent nous envoyer à la deuxième porte pour que ça avance. Passons.
Je tombe sur Guilhem et une nana de la rédaction musique de RCR. Il me parle tout de suite de Top of the folk, le festival qu'il organise fin mars, entre autre au jardin moderne. Apparemment avec une très bonne affiche. "Brossard et compagnie serons là, machin espère jouer au Trans".

Pas mal cette salle. Pas très grande. On peut être proche de la scène, des groupes.
Ca commence avec Yesayer. Comme dit aux copains après, je ne peux empêcher ma tête de chercher des points de comparaisons, des points de repère. Ce qui me fait un peu comprendre pourquoi on parle de quelque chose de particulier pour eux. C'est pas expérimentale ou quoi que ce soit de zarbi dans le son. Le truc c'est qu'on pense tour à tour à du post-punk, du rock psychédélique, de la musique du Mali, du rock progressif (Yes!) ou allemand 70's, de l'electronica etc...
Ca m'amuse un peu, ça me plait beaucoup, ça retombe, ça m'intrigue, ça me déplait, ça me replait.
Mention spéciale au batteur qui tient la baraque. Mention honorable au chanteur qui passe quand même lui aussi par pas mal de choses. Je n'entends pas assez la basse. L'indien à la guitare est peut-être le plus casse-gueule. J'aperçois Mr B à l'étage. Je monte. Je rencontre Benoit (et Christine). On parle de la différence du son entre le bas et le haut. Effectivement, comme il me l'explique, collés au mur on profite bien des basses, je lui raconte qu'en dessous il en manque. Je vais jusqu'à l'équipe du Club. Mon barbu est accompagné des filles.
Je m'installe avec eux. Ils sont tout en haut dans la partie où on peut s'assoir. Ca m'arrange. On voit et on entend très bien. Et on peut observer le travail à la console lumière. Ce qui fait que j'y prête plus attention que d'habitude.
Et je trouve que le boulot fait sur Dirty Three est naze.
Les Australiens nous jouent 5 ou 6 morceaux, ils sont longs. Et le barbu qui n'est pas un hippie aime parler entre, en français, pour raconter des histoires de boulangère morte.
C'est bien, très bien. Juste le dernier titre en trop.
La suite est encore mieux. Révélation.
José Gonzalez. Tout seul à la guitare. Là la lumière est parfaite (pas le même monsieur, sans doute un gars qui bosse avec), la musique est parfaite, jusqu'aux reprises (Kylie Minogue!), jusqu'aux moments d'accordages.
Je suis content d'être là moi. Merci.
Ensuite j'avais prévu d'accorder mon attention sur 3 titres à Julee Cruise. Les deux premiers seront seulement de Pluramon. Pas mal. C'est la soirée des tempi lents. Dommage pour les claviers pas en direct, j'aime pas. Dommage aussi le stroboscope.
Au dodo. Couché à une heure mais énervé jusqu'à 2h30.
Les filles (les miennes) ce matin à 8h. Va falloir enchaîner la deuxième soirée.

1 commentaire:

Caromobilette a dit…

Merci Guru de nous faire revivre cette soirée :)
José Gonzalès se réécoute très très bien après le concert. Sa reprise de Tear Drop était géniale. reprise géniale=on croit que c est l'original et qu'en fait on le savait pas quand c'était Massive Attack et Liz.