lundi 26 mars 2007

Les amis du Club - Un parcours : Les Grenouilles de Steve Waring

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Sûrement je viens de passer l’après-midi au jardin avec mon petit frère. Maman aura soufflé dans la corne (une vraie !) pour nous dire de remonter. Deux heures avant déjà le même son mais pour nous inviter à réceptionner le goûter lancé du 2e étage, on adore ça, goûter dehors : on a une chance folle, quand je vois nos deux voisines qui doivent encore faire une sieste, se laver les mains à tout bout de champ, et surtout pas se salir (un comble, quand on joue dehors !)…
Pour nous, c’est presque l’heure du bain, on écoute un disque en attendant de plonger, un grand disque tout noir qu’il faut tenir par l’étiquette du milieu. Pas facile… Enfin, ça commence, tchinglpanglatchinglapangla tchinglpangla baby et voilà le petit garçon au pays des grenouilles, il a si bien fermé ses yeux qu’elles lui semblent parler le langage des hommes. Ça me met mal à l’aise, surtout quand ça dit : « Enlève-le ! » avec une drôle de grosse voix.
C’est une histoire de voix qui commence en effet, des voix spéciales : celle de Steve et son accent, celle pop-opérante de Kiméra et ses maquillages fantastiques autour des yeux...
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, les voix hésitantes des tout premiers Petits Chanteurs de Montigny (que nous rejoindrons pour une dizaine d’années), celle de Mort Schuman (encore un accent) que Maman écoute parfois téléphoner « Allo Papa Tango Charlie » et je comprends pas bien pourquoi ce monsieur s’en va alors que de gentilles voix (ses filles ?) le cherchent et l’appellent. Les voix aussi, douceureuses, des messieurs-dames qui racontent les musiques classiques (4 saisons, Copélia, Casse-noisette) sur les autres vinyls qu’on nous laisse tripoter par l’étiquette, la voix de Goldman, époque soprano, qui doit s’échapper de la chambre à posters du grand frère… Tout ça mêlé offre une drôle de caco-sympathico-phonie plus agréable que les chevrotements des grenouilles de bénitier pendant les messes de l’année de la communion. Bon, on retombe quand même sur nos pattes. De grenouilles, ça va de soi, et à l’époque, miam, j’adore ça !

3 commentaires:

Caromobilette a dit…

Kimera je m'en rappelle j'avais le disque aussi !
c'est vrai qu'un vinyl dans des mains d'enfant ça semble géant. ça l'était, géant.
Merci pour cette virée dans le Jardin :)

The Guru a dit…

ben oui, j'imagine bien le boxon quand vous étiez à 6 dans l'appartement, ça devait être très vivant...

Electro Girl a dit…

DAMNED mais elle me dit rien du tout, cette Kimera !! Même sa tête !!! (en revanche, les grenouilles, je les ai découvert et adorées sur le tard)...
Oui, un grand merci pour cette virée dans le jardin avec les grands disques noirs... Ca sentirait presque le caramel ou la pâte d'amande................... ;-)